18 juillet 2009 6 18 /07 /juillet /2009 02:20

        Un ami lui fît un clin d’œil .. lui disant que des vélocipèdes se baladaient sur les routes. Que ces tarés qui « crisent » sur le bitume allaient passer un col ... le plus haut d’Europe … et lui demanda s’ils allaient patiner… c'est sûr qu'ils allaient patiner lui répondit-elle !... cela ne pouvait pas en être autrement !!!!

  Pourquoi elle et pas eux !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  Elle savait que ces pédaleurs n'arriveraient jamais à faire aussi bien qu’elle ... un certain mois d’août, lancer tout en haut de ce foutu Col, un S.O.S, agonisant par un réseau à peine existant et qui plus est, sous une tempête de neige, venue subitement pour déstabiliser la midinette qu’elle fut !!!!!!

     Alors que ces cyclistes devaient s’acharner comme des bœufs à grimper, … elle … elle courait … courait .... après un 

  bourdon !

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  Elle savait que les bourdons se faisaient "remercier de manière assez « assassinatrice » par leur « bourdonnette » après les avoir honorées ... mais découvrait qu'en plus .... ils étaient mis à l'ouvrage comme des forçats pour glaner du pollen et nourrir leur belle !

Et quand bien même s’il semblait lui danser une salsa …

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en tentant des entrechats sur la pointe de ses deux petites pattes … depuis qu’elle lui courait après et qu’elle le voyait chargé de pollen … elle savait qu’il bossait et ne se ménageait pas !!!!
Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! Quelle vie ! Pauvres bestioles !
 
  Quand aux abeilles, là aussi, aux souvenirs de ses connaissances … peut-être ... un peu succinctes  ... mais enfin !!!  Elle se rappelait de ce qu’elle avait appris à l'école .. et qui lui restait un peu ... : Les abeilles ...

Elles portaient un costume rayé jaune et noir ....

Et bien, elle en dénicha "DES" qui avaient dû s'échapper d'Alcatraz, car elles étaient ...  habillées de gris et de noir … comme des bagnards !!!

Vi, vi, c’est bien cela !

Là … la preuve est évidente non ?

 

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De plus, elles ne chômaient pas, et devaient probablement justifier de leurs repas "gargantuesques" car elles étaient assez dodues ... même TRES dodues ...

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 elles volaient tout azimut et à une vitesse qui certainement pour leur "dimension" dépassait le mur du son !!!

Mais si certains jouaient à tournicoter à toute vitesse, rien que pour lui donner le vertige, d’autres exprimaient franchement leur désagrément de se voir pris en flagrant délit de papillonnage et la toisaient de leurs antennes … tentant de prendre un air menaçant … mais qu’importe, dans la boîte ils étaient mis … et fière elle pouvait être ! N’étant pas une experte en la matière.

 

  Mais sa pensée s’envola sur ce qu’elle considérait comme une rencontre magique et qui l’amena dans un sentiment d’un profond bonheur … ce fut ce « face à face »  avec ces jolies dames, qui chantaient à l’ombre de grands feuillages, berçant souvent ses siestes.

Le ventre noué, le souffle coupé …. Elle s’était approchée au plus près .. un régal !

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 Ces coquines se taisaient … silence imposé, espérant ainsi échapper aux intrus, en prenant l’aspect du tronc sur lequel elles exerçaient leur talent. Mais la patience était son atout, et elle les découvrit.

A chaque fois elle restait médusée et émerveillée quand elle les voyait.

Et dire que leur temps de vie est si limité !

Les matins la fascinaient, avec cette boule de feu « H anatolh »

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 qui s’élevait majestueusement du mont « Pilion » qu’elle pouvait voir au-delà de sa petite île protectrice.

La mer se retrouvait souvent vêtue d’un voile nacré, que les alizés ensommeillés n’étaient pas encore venus froisser.

Cette magie appartenait à ceux qui pouvaient se lever tôt. Mais les jours se déclinaient trop vite et faisaient rappeler que l’automne allait bientôt frapper aux portes de l’été l’incitant à lui laisser la place.

 

Les journées s’égrenaient au rythme du chant des oiseaux au petit matin suivit de ceux des cigales en grand concert. Perdue entre lectures et écritures, il lui arrivait parfois de s’hasarder dans quelques criques 

 

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   où l’eau ressemblait à un miroir et rendait l’allure majestueuse d’un vieil arbre penché, lui offrant une ombre bénéfique quand les premiers rayons apparaissaient et dardaient de leur chaleur sa peau hâlée.

Elle aimait à entendre le clapotis des vaguelettes venues se réfugier entre les roches. Ne se lassant pas de regarder la brise venant de se lever et caressait la surface tout en dessinant des légers remous et donnant ainsi vie à une eau endormie. Et si ce n’était dans la tranquillité où elle aimait se réfugier, bien souvent elle se faisait interpeller par quelques voisines venues s’enquérir de nouvelles.Par deux ou trois fois, comme une enfant malicieuse, heureuse de penser qu’elle allait faire des surprises, elle souffla dans le ciel une multitude de cartes qui s’envolèrent comme des papillons, portées par les vents voyageurs. Ce rituel avait rompu en quelque sorte la monotonie de certains jours et lui porta un immense bonheur au cœur….  Mais à son retour elle découvrit de merveilleux petits cadeaux perdus au milieu de factures et pub de toutes sortes et qu’elle mit soigneusement de côté pour les ouvrir quand la bourrasque des incontournables courriers urgents à répondre sera passée .. car elle ne désire qu’une chose  savourer ce qui lui a été offert, alors qu’elle ne s’y attendait pas.m-lise

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