Les infrarouges longs

 

Les infrarouges longs

Durant les 25 dernières années, les chercheurs et cliniciens japonais et chinois ont fait des recherches très complètes sur les traitements à base d’infrarouges.
Au Japon, un Institut des Infrarouges est composé de docteurs qui se dédient à la recherche sur les infrarouges. Celle-ci a démontré le bien-fondé des thérapies à base d’infrarouges.

Des photons vitaux pour l’homme

    On sait que les plantes dépendent de la lumière du soleil pour la photosynthèse. C’est récemment que la science a reconnu la similarité entre les hommes et les plantes quant à leur dépendance à la lumière.

Nous savons que l’énergie des rayons du soleil, les photons, contrôlent des processus vitaux. Chez l’homme, les photons agissent en tant que catalyseurs dans la production de sucres, graisses et protéines. Les photons stimulent le système endocrinien, le métabolisme, les réactions enzymatiques aussi bien que l’activité du cerveau.

Lorsque ce lien est perturbé notre corps entre en dysfonction. Lorsque les enzymes normalement actifs de la cellule ne reçoivent pas de  lumière à la longueur d’onde appropriée, ils se mettent en état de veille. Ils ne peuvent alors plus assumer les réactions métaboliques cellulaires normales. Cela se traduit par une énergie cellulaire appauvrie, des insuffisances glandulaires et une capacité réduite à brûler les graisses et les toxines.

Notre corps, un ensemble de photocellules vivantes

Selon le Dr Jacob Liberman, auteur de « Médecine de la Lumière de demain » (Light Medecine of the future), le corps est un ensemble de photocellules vivantes stimulées et régulées par la lumière. « Notre vie, notre santé et notre bien-être sont en fait dépendants du soleil. Le corps humain se nourrit directement par la stimulation du soleil ou indirectement en mangeant de la nourriture, en buvant des liquides et respirant de l’air qui ont été vitalisés par l’énergie de la lumière du soleil. »

Lorsque la lumière pénètre par l’œil, des millions de cellules sensibles à la lumière convertissent celle-ci en impulsions électriques. Ces dernières voyagent à travers le nerf optique vers le cerveau où elles excitent l’hypothalamus. Cette glande fait parti du système endocrinien qui gouverne la plupart des fonctions autonomes du corps tels que la pression sanguine, la température du corps, la respiration, la digestion, les fonctions sexuelles, l’humeur, le processus de vieillissement et le rythme circadien.

Nous manquons de lumière

Pendant vingt ans, John Downing, directeur du département de thérapie par la lumière au Centre de Médecine Préventive de San Marin en Californie, a effectué des études cliniques sur les effets de la lumière. Selon lui : « Nous causons ou aggravons une large palette de problèmes de santé en passant 90 % de notre vie à l’intérieur baignés dans une lumière inadéquate. »

Selon le photobiologiste, John Nash Ott - pionnier qui a étudié les effets biologiques de la lumière - seule une lumière contenant le spectre complet de la lumière telle que celle du soleil peut nous maintenir en bonne santé. Selon lui une mauvaise luminosité est un danger sérieux pour la santé.

Si certaines longueurs d’ondes manquent dans la lumière que nous recevons, le corps ne peut absorber complètement certains nutriments. Même avec une nutrition adéquate, sans exposition suffisante à la lumière, le corps est en malnutrition. Il pense que la « malillumination » contribue à la fatigue, la dépression, un affaiblissement des fonctions immunitaires, la perte des cheveux, aux affections de la peau et autres maladies.

Une étude récente du Département de Pathologie Clinique du Ministère de la Santé des Etats-Unis a montré que le manque de lumière plein spectre contribue à une baisse du tonus musculaire. Les fenêtres, les pare-brises, les lunettes, la pollution atmosphérique et les lotions solaires filtrent une partie du spectre lumineux et contribuent à cette insuffisance.

Selon le chercheur John Zimmerman, la plupart des bureaux, même sans volets et avec les lumières allumées ont un niveau de lumière de 500 lux, soit 1 % de la lumière extérieure qui est d’à peu près de 50000 lux.

Selon le prix Nobel Albert Szent-Gyorgi qui a découvert la vitamine C, le manque de lumière peut littéralement altérer les fonctions biologiques vitales. De nombreuses études démontrent que la lumière du soleil produit un effet métabolique sur le corps similaire à celui de l’exercice.

Après un bain de soleil, le taux d’acide lactique, un sous-produit du métabolisme musculaire source des courbatures, est réduit de façon significative. Les bains de soleil augmentent également la capacité des poumons à assimiler l’oxygène ainsi que la capacité du sang à le transporter. Un lien direct a été établi entre une déficience en oxygène et des conditions et maladies allant de la fatigue chronique au cancer.

Perdre du poids grâce à la lumière ?

Des études conduites par Martinek et Berezin en 1978 ont montré que des longueurs d’onde spécifiques de la lumière pouvaient stimuler certaines enzymes au point de les rendre 500 % plus efficaces. D’autres longueurs d’onde peuvent affecter le passage des substances à travers la membrane cellulaire. Des recherches plus récentes montrent que la lumière du soleil stimule la glande thyroïde et augmentent les sécrétions thyroïdiennes, cela se traduit par un métabolisme accru et une perte de poids.

L’énergie solaire couvre un large spectre incluant l’infrarouge, la lumière visible, les ultraviolets, les rayons X et les rayons gamma. Seule une petite fraction des rayons solaires font partie du spectre visible. La plus grande partie de l’énergie solaire est émise dans le segment infrarouge de son spectre. Cette bande de lumière n’est pas visible mais peut être perçue en tant que chaleur, comme celle très agréable que l’on ressent lorsque l’on est allongé sur la plage.

Il n’y a pas de définition officielle de cette gamme d'infrarouges. Dans la littérature elle est souvent comprise entre cinq et quelques milliers de micromètres.

Infrarouges proches ou courts :
0.76 à 1.5 mm

Infrarouges moyens :
1.5 à (5.6 – 25) mm

Infrarouges lointains ou longs :
(5.6 – 25) à 1000 mm

Dans le spectre des rayons solaires, les infrarouges longs sont les moins dangereux et les plus bénéfiques. La partie visible du spectre qui a des longueurs d’onde très courtes est simplement réfléchie par le corps. Quand les infrarouges proches chauffent des substances organiques leur surface devient plus chaude que l’intérieur et par conduction chauffe l’intérieur. Par contraste, les infrarouges longs pénètrent profondément et réchauffent de façon très uniforme.

La chaleur rayonnante est une forme d’énergie qui chauffe les objets directement sans avoir à chauffer l’air. Notre atmosphère a une « fenêtre » qui permet aux rayons infrarouges situés dans une bande de 7 à 14 micromètres d’atteindre sans danger la surface de la terre. Lorsqu’elle est réchauffée, la terre rayonne des infrarouges dans cette même bande de fréquence avec un pic de production à 10 micromètres.

Notre corps rayonne de l’énergie infrarouge à travers la peau dans une bande de 3 à 10 micromètres avec un pic à 9.4. Nos paumes émettent également de l’énergie infrarouge dans une bande de 8 à 14 micromètres.

La guérison par la paume des mains (ou imposition des mains) qui fait partie de la tradition chinoise utilise cette propriété depuis 3 000 ans. Certains yogis en Inde utilisent la paume de la main pour soulager la fatigue oculaire.

Bienfaits des infrarouges :

- augmentent la circulation du sang en facilitant la dilatation des capillaires du système micro-circulatoire

- réduisent les spasmes des muscles par réchauffement des fibres musculaires

- éliminent les toxines

- facilitent l’écoulement de la lymphe et aident à réduire les oedèmes et les inflammations

- réduisent la douleur au niveau des terminaisons nerveuses

- favorisent l’osmose des molécules d’eau à travers la membrane cellulaire

- attirent les ions calcium vers la membrane cellulaire.

Détoxiner

Les humains sont des bio-accumulateurs et de nombreuses toxines ne peuvent être immédiatement éliminées et sont stockées dans notre corps. Quand des gaz toxiques tels que le sulfure dioxyde, le carbone dioxyde ou des substances toxiques tels que le plomb, le mercure ou le chlore rencontrent de larges molécules d’eau, ils sont encapsulés dans des cocons d’eau. Les toxines accumulées bloquent la circulation du sang et l’énergie de la cellule est amoindrie.

Le Dr Toshiko Yamazaki a fait des recherches poussées sur les infrarouges dans sa clinique au Japon. Dans son livre « La science des thérapies aux infrarouges longs » (The Science of Far Infrared Therapies), elle explique qu’une des raisons pour lesquelles on obtient de bons résultats avec les infrarouges longs pour une variété de maladies est la capacité de ceux-ci à enlever les toxines qui sont au cœur de plusieurs problèmes de santé.
Quand des ondes de 10 micromètres sont appliquées à ces larges molécules d’eau, l’eau se met à vibrer. Cette vibration diminue le lien ionique qui maintient les atomes de cette molécule d’eau ensemble. Alors que ces molécules d’eau se dissocient, les gaz encapsulés ainsi que les autres matériaux toxiques sont libérés.

Les scientifiques japonais rapportent que dans les traitements aux infrarouges longs sur des vaisseaux capillaires bouchés, un processus similaire se produit. La chaleur dilate les capillaires et initie la dissolution des toxines cachées.

Absorption sélective des infrarouges

Le Dr Tau-Tsair Oliver Chi résume l’action des infrarouges aux fréquences similaires à celle du corps humain :

« Les tissus qui ont besoin d’être stimulés absorbent ces rayons de façon sélective. La production interne d’énergie infrarouge qui se produit naturellement dans les tissus est associée à une variété de réponses curatives. Elle peut requérir une stimulation jusqu’à un seuil maximal pour assurer la réponse curative la plus complète du tissu en cours de reconstruction. Après avoir saturé un tissu, le reste des rayons poursuit leur route sans nuisance. Ce phénomène est appelé absorption résonnante. »

Les infrarouges longs pénètrent les tissus à une profondeur de 4,8 cm. Des tests ont montré que l’énergie produite est si bien accordée avec le rayonnement de celle de notre propre corps que celui-ci absorbe 93 % du rayonnement infrarouge passant par la peau. 

Le sauna aux infrarouges

Par comparaison les saunas conventionnels utilisent des moyens indirects pour chauffer : d’abord par convection (déplacement de l’air chaud) puis par conduction (propagation dans un solide). Le sauna à infrarouges opère à une température de 43° à 55° contre 82° à 112° pour un sauna classique.

Puisqu’une unité conventionnelle requiert 30 à 90 minutes de préchauffage, la facture d’électricité sera plus importante que pour les saunas à infrarouges longs dont le temps de préchauffage n’est que de 5 à 10 minutes.

Chaleur infrarouge et mise en condition cardiovasculaire

Le 7 août 1981, le Journal de l’Association Américaine Médicale (JAMA) rapporte ce que nous savons tous aujourd’hui. Beaucoup de personnes courent pour fortifier leur système cardiovasculaire et pour se muscler.

Moins connu pour les bienfaits du système cardiovasculaire, il indiquait également que « l’utilisation régulière du sauna peut générer un stress similaire sur le système cardiovasculaire qui peut être tout aussi efficace pour le mettre en condition et pour brûler autant de calories que l’exercice régulier. »

On a constaté que le sauna permettait d’obtenir un entraînement cardiovasculaire pour les personnes en chaise roulante et pour ceux qui ne peuvent pas ou ne désirent pas faire d’exercice.

Le flot sanguin pendant cette hyperthermie du corps tout entier passe d’un débit de 4,7 à 6,6 litres à 12 litres par minute.

Dû à la pénétration profonde des rayons infrarouges dans le corps, il y a un réchauffement profond des muscles et des organes internes. Le corps répond à cette température avec une augmentation du volume du cœur et de son débit, induite par l’hypothalamus. Ce stress bénéfique du cœur est à la base de cet entraînement et de ce conditionnement cardiovasculaire.

Dans les années 80, des recherches poussées de la NASA ont mené à la conclusion que la simulation cardiaque par infrarouges serait la façon idéale de maintenir les astronautes américains en forme pendant les longs voyages dans l’espace.

Mincir avec le sauna

Le Manuel de Physiologie Médicale de Guyton indique que produire un gramme de sueur requiert 0.586 kcal. L’article du JAMA cité précédemment mentionne qu' « une personne en forme moyenne peut facilement suer 500 grammes dans un sauna, consommant ainsi pratiquement 300 kcal, l’équivalent d’un jogging de 3 à 5 km.

Dans un sauna une personne peut facilement perdre 600 à 800 kcal sans effets néfastes. Bien que le poids perdu sous forme d’eau sera regagné lors de la réhydratation, les calories brûlées ne le seront pas. » 

Puisqu’un sauna à infrarouges longs permet de suer 2 à 3 fois plus qu’un sauna conventionnel à air chaud, les perspectives d’accroissement de la consommation de calories sont impressionnantes.

En supposant qu’on fasse une séance de sauna de 30 minutes, des comparaisons intéressantes peuvent être faites. Deux des exercices qui font le plus brûler les calories sont la rame et le marathon. Ce type d’exercice a une consommation maximale de 600 calories pour 30 minutes. Dans un sauna à infrarouges longs on peut en consommer jusqu’à 3 fois plus en brûlant de 900 à 2400 calories dans même période de temps. En une séance, il peut stimuler une consommation d’énergie équivalente à une course de 9 à 14 km.

Le sauna à infrarouges longs peut jouer un rôle clé, à la fois pour la perte de poids et pour la mise en condition cardiovasculaire. Il est utile pour ceux qui ne font pas ou ne peuvent pas faire d’exercice et désirent un programme efficace de contrôle du poids et de maintient de la forme tout en obtenant les bénéfices de l’exercice régulier.

Contre-indications

Les personnes qui ont la lèpre, de la sclérose multiple ou des problèmes sévères d’adrénaline ne doivent utiliser le sauna à infrarouge que sous les conseils de leur médecin. Son utilisation est déconseillée aux hémophiles, aux femmes enceintes ou qui allaitent.

Dans tous les cas, si vous avez un doute sur la pratique du sauna et une pathologie que vous avez, demandez conseils auprès de votre médecin.
Si vous prenez des médicaments demandez à votre médecin ou à votre pharmacien si les infrarouges peuvent interférer avec votre traitement.

Une articulation blessée ne devrait pas être chauffée pendant les premières 48 heures et jusqu’à ce qu’elle ne soit plus chaude et enflée.
C’est également valable pour toute infection confinée qu’elle soit dentaire, articulaire ou autre.

Chauffer la partie inférieure du corps pendant les menstruations peut augmenter de façon temporaire le flot menstruel. La femme peut alors choisir de vivre cette expérience sans danger ou simplement éviter la chaleur de source infrarouge pendant ses règles.
Lorsqu’un mal s’amplifie ou se déclare suite à l’utilisation du sauna, interrompez momentanément son utilisation.

Avertissement

Les informations présentées dans cet article sont offertes uniquement à titre de référence et ont pour objet de stimuler l’intérêt des professionnels de la santé. Il n’y a aucune implication dans cet article qu’un sauna à infrarouges longs doive être utilisé pour guérir quelque maladie que ce soit.
N’essayez pas de guérir une maladie par le biais d’une thérapie aux infrarouges sans la supervision directe d’un médecin.Yakadioma.
publié par m-lise.