4 juin 2018 1 04 /06 /juin /2018 16:51

 

Chacun dose son virtuel oui......toutefois
 
Cette fuite du réel, s'enfermer dans un monde virtuel où tout est beau, où les gens rencontrés sont parfaits parce qu'ils sont fabriqués ainsi par l'imagination n'est pas vraiment une solution en soit dans le sens où, dès lors que l'on rencontre quelques accros dans le monde réel on ne les supporte plus...on les réfute et on ne les assume plus...Perte de responsabilisation, de réaction, le moindre petit rien devient une montagne.
L'échappatoire de l'irréel conduit à une non acceptation des petits tracas quotidiens à rendre encore plus morose, on perd le moral pour des riens, et on a tendance à disportionner les problèmes.
 
Quand aux êtres virtuels qui font tant rêver, ils s'installent dans votre esprit, n'en sortent plus, vous rendent "esclaves"...avec un effet pervers sur les relations humaines les vraies.
Toute personne qui aime d'amour perçoit l'autre, ainsi elle sentira l'autre préoccupé, moins attentif, moins caressant...moins amoureux et peu à peu s'éloignera à son tour ; ne se sentant plus aimé.
 
Ainsi, alors que l'amour le vrai, le véritable est une richesse inestimable il s'éteindra peu à peu sous l'emprise du virtuel...
 
Et celui ou celle qui était sous l'emprise du virtuel réalisera combien il ou elle a perdu...et ce n'est pas le virtuel qui pourra réparer un coeur meurtrit.
 
Le délire du virtuel provoque une "déconnexion" du réel et loin de soigner conduit à une perte total du sens des réalités ; pour pouvoir doser, user du virtuel il faut être réellement solide psychiquement.
 
Et elles ont vécu ensemble plusieurs années, ils étaient bien...
 
Jusqu'au jour où ADSL à franchit le seuil du foyer...
Rapidement elle  a oublié son vrai monde et ne s'est nourrit que de virtuel, et d'hommes en mal de drague...
Ils s'en est apperçu...mais il lui a pardonné, il l'aimait.
 
Mais...le délire virtuel a recommencé, plus insidieux, plus fort.
Lui rentrait tard le soir, fatigué de journée de travail, pour subvenir aux besoins du foyer...Elle : le lui reprochait.
 
Elle s'enfermait de plus en plus dans ce monde virtuel...
Elle n'entendait plus que cette voix dans sa tête, cette voix lui sursurrant des mots forts, puissants, elle était amoureuse de mirages...
 
Elle délaissait ces activités professionnelles et en oubliait même son enfant...
Son enfant qui guettait un geste d'amour, une parole, elle ne le voyait plus non plus...
Elle perd ces belles années où l'on connait le bonheur d'élever un enfant...tant n'ont pas eu cette joie pourtant... mais elle a préféré le virtuel ; tout était exclu : compagnon, enfant rien ne comptait...sauf ces voix virtuelles.
 
Ils se sont séparés...il l'a re-rencontrée sur le web...
Lui connait leur histoire, la connait, lorsqu'elle parle d'elle dans le monde virtuel...elle est à l'antipode de ce qu'elle est vraiment au quotidien.
Elle est presque dangereuse, parce que séductrice et terriblement manipulatrice (la victime à protéger).
 
Au final, que reste-t-il de tout ça...une femme perdue dans cette prétendue expressivité, qui parle de désirs, mais qui dans la réalité, se morphond entre deux passes de virtuel, entre deux cyber-amants, et qui n'oppose plus que le silence et le mensonge à ses enfants, ses compagnons, ses amis.
Une plante, très affaiblie, qui ne vit qu'à coups d'engrais made in ADSL.
 
Le chat est-il l'absynthe du 21 siècle, la morphine des "gagnants du troisième millénaire" ou l'exutoire des névrosés en rupture avec la réalité ?
 
Le pire prédateur pour l'homme, comme pour la femme, c'est la virtualité, la fuite de son propre mal-être dans des simulations de webdream comme dans les délires opiacés.m-lise
 
               www.lalyse.com
 
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