4 mai 2016 3 04 /05 /mai /2016 16:03
*** Les bonnes personnes ont plus d’une blessure sur le cœur ***

Les bonnes personnes considèrent les besoins des autres prioritaires aux leurs. Mais parfois, il faut aussi savoir dire Les bonnes personnes ne savent pas qu’elles le sont. Elles ne comprennent pas que leur qualité réside dans le fait qu’elles pensent d’abord aux autres avant de penser à elles.

C’est la manière dont elles comprennent la vie, ce qui les définit et qui explique la raison pour laquelle elles sont différentes. Ce qui arrive souvent avec ce type de comportements compréhensifs, c’est que l’humilité a parfois tendance à négliger la partie « auto-protection » que nous devrions tous cultiver via une bonne estime de nous-même et de l’amour propre. Tout donner aux autres est un acte noble mais il ne faut jamais oublier que l’on peut se retrouver complètement vide si l’on en fait trop.

De plus, il est possible que les autres n’apprécient pas chacun de nos efforts. Nous vous invitons ici à réfléchir à cela. Les bonnes personnes ont des blessures dans l’âme Il est possible que beaucoup de gens se demandent tout d’abord qui sont ces personnes que l’on place dans la catégorie « bonnes personnes ». Bien sur, il y a toujours des nuances et nous pratiquons tous, à notre manière, le bien et le respect.

D’un certain point de vue, nous sommes toujours intègres avec nous-même et les autres. Mais lorsque l’on parle de bonnes personnes, on fait référence à celles-ci : • Ce sont des personnes qui, en général, ne savent pas dire « NON ». Quand quelqu’un leur demande quelque chose, elles sont capables de mettre de côté leurs priorités pour offrir leur aide. • Elles ne se demandent pas qui elles aident et qui elles n’aident pas.

Elles s’occupent de leurs proches, de leurs amis, de leurs collègues… elles ont toujours du temps pour les autres. • Ce sont des personnes empathiques, elles sont capables de ressentir la douleur et les émotions des autres, et même la douleur du monde. • Elles sont sensibles, sociales et manquent toujours de temps pour faire des choses.

Nous sommes certains que vous pouvez vous identifier à cela et que vous connaissez une personne qui voit la vie de cette manière. Dans ce cas, il arrive un moment où dans le cœur, se logent plus de poids que de joies. Quand les autres considèrent que c’est acquis et n’apprécient plus les efforts de ces personnes à leur juste valeur Nous vous le disions au début : il arrive un moment où les autres considèrent que c’est acquis, qu’ils obtiendront toujours la même chose des ces personnes, et qu’elles seront toujours disponibles pour s’occuper d’eux, les aider ou les consoler.

Au moment où les marques d’affections ne sont plus remises en question et qu’elles sont « acquises », le vrai problème apparaît : les personnes arrêtent de nous regarder en face et dans le cœur. Elles ne se rendent pas compte que, peut-être, aujourd’hui, nous n’allons pas bien.

• Ou pire encore, elles ne se rendent pas compte que jour après jour, nous arrêtons de nous occuper de nous-même, que nous avons besoin de temps, et que nous avons aussi le droit de dire NON et de penser à nous.

• Petit à petit, arrivent la fatigue physique mais aussi émotionnelle. Au moment où nous nous rendons compte que les autres nous demandent encore plus que ce que nous pouvons donner, la surcharge et le stress apparaissent.

• Ce type de surcharge est encore plus dangereux chez les bonnes personnes. En effet, nous nous rendons compte que l’on arrête de nous voir comme « des personnes avec des droits et des besoins ».

• C’est quelque chose de destructeur si cela vient de la part d’un conjoint ou d’un proche. Les blessures que nous cachons pour paraître fort Les bonnes personnes ne se plaignent pas car elles n’aiment pas paraître négatives. Elles sont habituées à l’optimisme, à l’énergie et à l’ouverture émotionnelle.

• Au bout d’un moment, leur cœur accumule beaucoup de déceptions. Elles se rendent compte jusqu’à quel point peut aller l’égoïsme des autres personnes.

• Le pire survient quand les bonnes personnes se sentent coupables de leurs propres blessures. Les pensées qu’elles peuvent avoir sont les suivantes : “Cela m’arrive parce que je fais trop confiance, que je suis bête et qu’on profite de moi… »” Nous ne devrions jamais nous laisser emporter par ces pensées négatives. Nous courons le risque de tomber dans une dépression et d’affecter l’estime de nous-même. Ne permettez pas cela. Les bonnes personnes ont aussi le droit de dire « NON » Acceptez-les dès aujourd’hui : vous ne serez jamais une mauvaise personne ou un être égoïste si, de temps en temps, vous vous permettez de dire « NON ».

• Dire NON, c’est mettre des limites pour protéger son intégrité et sa santé émotionnelle. • Un “NON” de temps en temps permet que les autres comprennent que nous sommes aussi des personnes avec des besoins et que nous méritons, comme tous les autres, d’être écoutés et respectés.

• Mettre des limites suppose également de nous protéger et de nous consacrer du temps. N’oubliez jamais que donner tout aux autres peut vous vider complètement. Gardez-en une partie pour vous-même, pour être heureux. Si vous êtes heureux, vous pourrez continuer à avancer vers les autres et à voir la vie comme vous la ressentez : en faisant le bien, et en offrant sourires et optimisme .m-lise

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