REPUBLIQUE DOMINICAINE 3 dollars par tonne de cannes coupées Près d'un million d'Haïtiens vivent en République Dominicaine, la plupart employés dans la canne, soumis à des conditions dignes du XIXe siècle. " La pratique d'expulsions colletives signifie qu'en Répubique dominicaine, les haïtiens et Dominicains d'origine haïtienne vivent dans la peur permanente d'être expulsés, sans avoir une chance réelle de pouvoir contester la décision d'expulsion, et dans des conditions qui vont à l'encontre de leurs droits humains fondamentaux " . dénonce Amnesty depuis plusieurs années. L'agence Progressio et l'organisation Amnesty International ont récemment rappelé aux autorités et au public cette réalité très éloignée de l'imaginaire touristique de cette destination très prisée. La responsable pour l'Amérique latine et les Caraïbes de l'agence Progressio, Lisette Robleto, accuse : " Ces travailleurs sont extrêmement vulnérables, subissent l'exploitation d' employeurs peu scrupuleux qui violent leurs droits humains élémentaires et vivent dans des conditions sanitaires épouvantables. Pour toucher un salaire de misère, 3 dollars par tonne de cannes coupées, ils endurent des journées de 15 heures sous la garde d'hommes armés qui ont pour mission de les empêcher de quitter la plantation". Amnesty International dénonce de son côté les " expulsions collectives et arbitraires des Haïtiens et Dominicains d'origine ha¨tienne de la part des autorités dominicaines depuis mai 2005" ainsi que le " climat grandissant de xénophobie et de harcèlement dirigé à leur encontre" . Au mois de mars dernier, la secrétaire générale d'Amnesty Internationnal, Irene Khan, avait déjà écrit au président dominicain Leonol Fernandez pour lui faire part des " vives inquiétudes " de son organisation concernant " la détérioration de la situation des droits humains des travailleurs immigrés haïtiens et dominicains d'origine haïtienne en République Dominicaine " . " Ils sont devenus les victimes d'actes de violences collectives à caractère raciste qui ont pris la forme d'attaques physiques et même de lynchages. Dans un tel contexte, il a été avancé que les victimes n'ont pas reçu de protection adaptée de la part des autorités dominicaines et que les plaintes officielles n'ont pas été instruites comme il se doit " dénonçait aussi Irène Khan qui rappelait enfin que le président Fernandez avait lui même reconnu publiquement le caractère abusif et inhumain des expulsions collectives d'Haïtiens conduites par ses fonctionnaires . A l'occasion d'un séminaire sur la politique d'immigration, qui s'est tenu le 23 juin 2005 Fernandez avait déclaré : " je me sens moi-même offensé lorsque je vois que ce que nous faisons traditionnellement sont des expulsions de masse, qui qui violent très certainement les droits humains des Haïtiens, et nous ne pouvons nous permettre de donner au monde l'image d'un pays qui viole les droits fondamentaux de ses voisins ."m-lise D'après les organisations non-gouvernementales locales de défense des droits humains, plus de 8 000 Haïtiens t Dominicains d'origine haïtienne ont été expulsés arbitrairement en Haïti depuis 2005 Pris chez ---> http://papoose4gwada. spaces.live.com/ Haitien bléssé rapatrié de la république Domminicaine le 2 novembre 2006 ..... Comment peut on accepter ça encore à notre époque je suis horrifiée et en colère
|