2 juillet 2007
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Le silence et les bruits, soudain, dans l'air humide Ont ce soir un accent plusvaste et plus ardent, Sur le vent aminci Février fuit, rapide, Quelqu'un revient je sens qu'il vient c'est le Printemps ! Hôte mystérieux il est là, sous la terre Il est près du branchage éploré des forêts, Il monte, il s'est risqué, il ne peut se taire, Et son premier frisson répand tous ses secrets ! Il passe, mais personne encore sur la route Ne peut le soupçonner ; je regarde, j'écoute : oui je t'ai reconnu, sublime. Dépouillé ! Sordide vagabond sans fleurs et sans feuillage, Qui rampes,, et répands sur les chemins mouillés cette clarté pensive et ces poignants présages Oui je t'ai reconnu ton souffle est devant toi Comme un tiède horizon où flotteront les graines ; Le silence attentif et fourmillant des bois s'emplit futivement de la languide haleine.m-lise |